• 5 place Henri Laurent, 31250 Revel
  • 05 61 45 71 63
  • du lundi au samedi : 9h — 19h
spectacle musicalà partir de 8 ans

Ensemble Myrtho

  • le samedi 23 novembre 2024
  • 15h
  • Cité de Sorèze 
  • À partir de 8 ans
  • Entrée gratuite
  • Goûter offert
Laetitia Marcangeli | Chant | Chanteuse, docteur en littérature comparée, agrégée de philologie, auteur, traductrice et spécialiste de poésie grecque, formée au piano classique, Laetitia Marcangeli s’est produite dans différents ensembles (Kyclos, aElla), a collaboré avec des compositeurs et musiciens grecs tels que Photis Ionatos, Dora Stalidou, Nikos Papadogiorgos, et a été invitée de nombreuses fois à chanter la partie de voix soliste traditionnelle dans le Stabat Mater de Karl Jenkins (sous la direction de Gérard Baconnais, de Stéphane Candat et de Jean-Marie Puissant).
Pierre Blanchut | Santour et arrangements | Compositeur, improvisateur, Pierre Blanchut a suivi un parcours artistique transversal qui l'a conduit du piano classique et du théâtre vers les musiques de l'Orient. Il s’est produit dans de nombreux lieux (Musée du Louvre, Institut du Monde arabe, Mucem à Marseille…) et festivals, parmi lesquels le Festival international de Musiques sacrées de l’Abbaye de Sylvanès (Aveyron). Il a également été invité en tant que soliste par l’Orchestre du Capitole de Toulouse pour une prestation à la Halle aux grains.
Timothée Tchang Tien Ling | Percussions orientales | Formé aux musiques du Maghreb et du Moyen-Orient, les rencontres, la curiosité et les projets musicaux le portent également vers les répertoires classiques et traditionnels de Turquie, de Grèce et des régions voisines, son amour du rythme, des mélodies et des chants tissant toujours le lien entre ces différents répertoires méditerranéens. Il fait partie de différents ensembles, tels que Tri Detsa (répertoire balkanique) et Kkam Kalo (musiques tziganes).
Raphaël Sibertin-Blanc | Violon, alto, kemençe | Après un cursus classique et une solide formation en jazz, notamment auprès de Didier Lockwood, Raphaël Sibertin-Blanc complète son approche de la musique en se tournant vers les musiques traditionnelles, intéressé par les possibilités de métissages qu’elles offrent. Particulièrement attiré par les musiques d’Orient et d’Asie mineure, il voyage en Turquie et en Grèce et s’initie, auprès des maîtres Derya Turkan et Sokratis Sinopoulos, à des instruments tels que le klasik kemençe – petit violon vertical originaire d’Istanbul – et aux répertoires traditionnels, populaires et savants, qui enrichissent aujourd’hui son travail de composition et de recherche sur l’improvisation.
Dans une perspective à la fois musicale et littéraire, l’Ensemble Myrtho, qui emprunte son nom au poème de Nerval, tente de relier musicalement et poétiquement l’orient et l’occident méditerranéens, tant par l’exploration et le réarrangement de thèmes traditionnels et de poèmes populaires de Méditerranée européenne, que par la remise en musique et en scansion d’une poésie parfois aussi ancienne que celle de Sapho (VIIe siècle avant J.-C.) ou des élégiaques latins (Ier siècle). Poésie d’amour populaire et savante, sérénades, anciennes légendes, contes chantés, thèmes épiques reprennent vie ainsi portés par les chants traditionnels de Grèce, de Corse, de l’Espagne séfarade et de France. Les langues latines y côtoient les sonorités plus rauques des dialectes grecs, les harmonies d’Europe occidentale se mêlent aux thèmes venus de la Mer Égée, qui tirent vers l’Orient et dansent sur des rythmes impairs.
« Les contes du Rossignol » sont une adaptation du concert « Au gré d’Éros » pour les jeunes publics. Un hommage à la fois au chant, à la poésie amoureuse et à l’atmosphère crépusculaire dans laquelle œuvre traditionnellement le conteur. On y déploie un répertoire de poèmes chantés, lyriques ou narratifs, traduits et introduits comme des contes enchâssés. Ces contes sont reliés par une trame narrative inspirée d’une ancienne légende corse qui met en scène l’amour d’une jeune fille pour un rossignol. La narration est confiée non seulement au chanteur, mais aussi à chacun des instruments, considéré comme personnage ou comme acteur. La présentation des instruments est envisagée comme faisant partie du concert, et joue sur les pouvoirs évocateurs et figuratifs des différentes sonorités que l’on peut en tirer.

Outre la présentation des figures archétypales de l’amour (Aphrodite, Éros, la princesse, le dragon, le jaloux, Persée et Andromède…), ce projet se donne pour but de rendre accessible aux jeunes publics des musiques et des poèmes absents des grands réseaux de diffusion, et actuellement réservés à une élite spécialiste des musiques traditionnelles ou à un auditorat averti ; Myrtho souhaite aussi donner la possibilité à ces jeunes publics de voir et d’entendre des instruments rares, soit parce qu’étrangers (santour, kemençe), soit parce qu’en voie de disparition face aux instruments modernes (vielle à roue) ; Myrtho souhaite enfin donner à entendre un timbre de voix et des modes de chant ornementés qui diffèrent autant de ce que l’on peut entendre dans les musiques actuelles que dans le grand répertoire classique.
Retrouvez Myrtho en concert à la Cité de Sorèze, salle Auditorium, le samedi 23 novembre à 15h. Un événement organisé par Biocoop Le Diapason.