Bientôt 10 ans que Dadèf Quartet suit son parcours musical, nourri de ses échappées sur les terres fertiles du jazz, porté par le vent de liberté des musiques improvisées et l'énergie des musiques amplifiées, mais aussi toujours intimement connecté au monde qui est le nôtre, à la fois pluriel, foisonnant et immuable, en plongeant au plus profond de ses racines, les musiques traditionnelles orientales et d'Asie Mineure.
© Philippe Grollier
Emmené par les compositions de Raphaël Sibertin-Blanc, le quartet fait voyager son jazz des rives de la Mer Noire aux îles grecques, puisant aussi bien dans des improvisations collectives que dans la musique minimaliste si propice à développer l'imaginaire, pour arriver à une musique libre et douce, envoûtante et imagée.
Il réunit la grande complicité du couple contrebasse/batterie formé par Guillaume Gendre et Carsten Weinmann, la chaleur des clarinettes de Simon Charrier et des cordes frottées de Raphaël Sibertin-Blanc : violon et kemençe, instrument demeuré inchangé depuis près d'un millénaire.
© François Rigal
Dadèf Quartet vous propose son nouveau répertoire, « éphémère », pour expérimenter, l’espace d’un concert, une musique en résonance avec notre monde, fragile mais puissant et bien réel, tel cet insecte ailé vivant un seul jour et pourtant présent depuis 300 millions d’années.
La musique du groupe Dadèf Quartet inspire une chorégraphie répétitive d'une part avec une forme organique, spontanée, aléatoire, maladroite... et une autre normée, prévisible, précise, mathématique d'autre part.