Biocoop Le Diapason fête ses trois ans !

Les Peintres Nomades | Est-ce une danse folklorique ou le séminaire d'une nouvelle tribu…? Népal, Bolivie, Maroc, Papouasie, Inde ou Mongolie…?! Chacun y retrouvera son propre voyage… Les Peintres Nomades, personnages hauts en couleurs, déambulent parmi la foule. Sur leurs hanches, se balancent les couleurs du monde. On les croirait venues des quatre coins du monde avec leurs costumes de rouge camaïeux, leur mélange de matières, étoffes, dentelles, grelots et grigris récoltés au gré des rencontres lors de leurs multiples voyages.

Les Graines Germaines | Jupes de bambous fendus et chauffés. Bustier en vannerie végétale. Calebasses cultivées localement, graines glanées, triées et percées. Fleurs et végétaux cueillis puis séchés. Beaucoup d’heures de résidence à chercher, faire et défaire, essayant de combiner l’aspect esthétique et pratique du personnage. Graines, coques, noyaux… Bouquets fraichement cueillis ou bouquets secs. Herbes aromatiques, laines, plumes, coquillages et tout autre trésor glané dans la nature. Les Graines Germaines sèment des créations instantanées à partir de ce que la nature leur offre. Ces plasticiennes tout terrain revisitent le land art et questionnent notre relation à la nature et au monde dans une démarche écologique.

La compagnie Nomadenko | L'histoire de la compagnie commence par la rencontre de quatre artistes : Estelle Videau, Monic Dessart, Joyce Chargueraud et Claire Mathieu. Elles décident d'unir leur énergie et leurs talents pour créer des décors, costumes, installations et scénographies autour de la peinture sur corps. Depuis vingt ans, leurs couleurs n'ont cessé de parcourir les rues, sous divers noms de compagnies : Drôles de Fées (2001), Color'âme (2005), puis Peintres Nomades (2008) pour enfin devenir Nomadenko (2011). De fil en aiguille, les costumes évoluent, les décors se peaufinent et changent.

Le Barda | À 15 ans, Olivier Barda rêve de liberté. Comme tous les adolescents de son âge ? Peut-être. Mais chez lui, une soif de vivre au jour le jour et un amour inextinguible de la musique l’amènent rapidement à jouer dans les trains et dans la rue, où il perfectionne sa pratique de la guitare. Cette expérience fait naître en lui des envies de voyages, la guitare en bandoulière et le sac sur le dos. À 19 ans, ce jeune baroudeur s’envole pour l’Australie. Inspiré d’artistes folk comme Xavier Rudd ou John Butler, il développe en autodidacte son jeu signature de guitare à plat ; et les instruments qui étoffent peu à peu ses morceaux (tambourin, harmonica, chant, kick) les imbibent d’une énergie vivace. Sous le nom de Zitoune, Olivier enregistre des albums autoproduits qu’il vend dans la rue au fil de ses nombreuses escapades internationales. En 2017, il pose ses valises en Occitanie pour une escale à durée indéterminée. Celui qu’on appelle désormais Le Barda y développe un nouveau style blues-rock baptisé Western Badass, à mi-chemin entre Larkin Poe et Johnny Montreuil. Le voyage ne fait alors que commencer.